Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités.
Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale.
Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement.
Aujourd’hui c’est Virginie, conseillère en insertion socio-professionnelle à la Mission Locale Alsace du Nord, arrivée il y a un an, qui nous partage son parcours.
La vie est faite de hauts et de bas, d’espoirs et de désillusions, qu’elle soit professionnelle ou privée. Le point commun entre ces vies, c’est nous. Notre façon de réagir face aux événements. Ainsi, c’est notre manière de voir les choses qui façonne la manière dont nous modelons notre vie.
« La chute n’est pas un échec. L’échec est de rester là où on est tombé. » Socrate.
La quête d’un métier qui me convienne, m’a amené à avoir des expériences professionnelles diverses et variées.
Certaines furent de belles découvertes, comme ma mission d’intérim en tant que téléconseillère dans un call center. J’ai pu travailler et dépasser ma phobie du téléphone. C’est un métier qui demande beaucoup d’énergie, il m’a fait prendre conscience de l’importance du para-verbal et savoir communiquer efficacement (je devais traiter un appel en un maximum 90 secondes).
D’autres, furent plus compliquées, mais m’ont toujours permis d’affiner et d’identifier mes besoins.
Qu’est-ce qui est important pour moi dans un emploi ? Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que j’aimerai apporter à la société ? Derrière chaque « échec », il y a un enseignement, une voie qui s’ouvre.
J’ai également expérimenté la volonté de faire de sa passion, un métier. Je souhaitais ardemment être un médiateur entre le Japon et le christianisme, via les mangas. Mon mémoire de Master de Théologie portait sur « l’image du christianisme dans les mangas ». Pour poursuivre mon objectif, il fallait soit
que je poursuive en doctorat ; soit que je poursuive mes travaux par moi-même et aille au Japon. Ni l’un ni l’autre n’a pu aboutir… J’ai essayé de faire les choses seules, sans accompagnement, ce qui m’a ralenti. Aussi, j’étais tellement prise par ma passion, par mon envie que cela se concrétise, que je n’ai plus eu le recul nécessaire pour analyser les choses et faire les bons choix.
Pourquoi et pour quoi prendre tel ou tel chemin ? Quelle sera le résultat de celui-ci ? Suis-je en accord avec ce résultat ? Quels sont les risques que je suis prêt à prendre ? Suis-je prête à ce que ma passion soit rémunérée ? Suis-je prête à ce que ma vie privée et professionnelle soit entremêlées ? Où commence le professionnel et ou s’arrête le privé ? Toutes ces questions sont importantes à se poser lorsque l’on choisi de faire de sa passion un métier. Il est important que les choses soient claires dès le départ, afin de bien se préparer aux embuches que l’on peut rencontrer en suivant cette voie.
En somme, toutes ces expériences m’ont permis de développer ma connaissance de moi : mes limites, mes forces, mes besoins, mes valeurs, etc… C’est par cette connaissance que j’ai pu parvenir à trouver la voie professionnelle qui me correspond. Il m’aura fallu 8 ans, entre l’obtention de mon diplôme et mon embauche au sein de la mission locale, pour me stabiliser dans ma vie professionnelle. 8 ans de quête, d’apprentissage et de rencontre, qui
m’ont rendu plus forte et me permettent maintenant de redonner ce que j’ai reçu.