Nouvelle année : positivons !

 

L’année 2020 n’aura pas été de tout repos. Mais malgré les difficultés rencontrées, il nous faut nous concentrer sur nos réussites, et rester confiant en l’avenir. Ensemble nous avons trouvé des nouveaux moyens d’avancer et de travailler main dans la main, même à distance. Faisons de cette expérience une force ! Cette nouvelle page qui se tourne nous ouvre une nouvelle année 2021 pleine de nouvelles perspectives. Et nous, à la Mission Locale d’Alsace du Nord, nous sommes là pour vous aider à réaliser tous vos projets !

 

La Mission Locale, en 2020, c'est :

Jeunes accompagnés
0
Nouveaux inscrits
0
% satisfaits de leur suivi
0

Nous vous souhaitons à tous une belle année 2021 !

Portrait #4 #Onveutduvrai

Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités. Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale. 

Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement. 

Aujourd’hui, c’est Julie SCHAEFFER, assistante de direction et gestionnaire de conventions, qui présente son parcours.

J’ai commencé par faire un BAC ST2S (Sciences et Technologie de la Santé et du Social) parce que ce domaine me donnait envie mais sans avoir de projet précis après.

Il faut savoir que je n’ai jamais su ce que je voulais faire dans la vie. Alors, quand il a fallut trouver quoi faire après mon BAC, j’ai été un peu perdue. 

Mes professeurs m’avaient conseillé de partir à l’université pour continuer mes études, et j’ai été acceptée en fac de psychologie… Sauf que ça ne me plaisait plus vraiment finalement, alors j’ai refusé de m’inscrire. Je me suis donc retrouvée en plein mois d’août sans savoir ce que j’allais faire à la rentrée !

J’ai cherché une fac où m’inscrire en dernière minute parce que je ne voulais pas perdre une année. Je me suis souvenue qu’au collège, j’avais fait un stage en pharmacie, et comme une amie à moi était inscrite en fac de chimie, je m’y suis inscrite aussi. (C’était une mauvaise idée !)

Clairement, mon parcours n’était pas adapté pour ce cursus. Le niveau en maths et physiques était bien trop haut pour moi, et comme je me suis vite rendue compte que ça ne m’intéressait pas plus que ça, je n’ai fait aucun effort pour réussir.  Pour dire, ma meilleure note sur l’année c’était un 5/20 (oups). Autant dire que je n’allais pas continuer dans cette voie !

Niveau scolaire, j’ai perdu une année. Mais j’ai rencontré de belles personnes, j’ai pris en maturité, et cette année m’a permis de réfléchir à ce que je voulais faire dans la vie. S’il y avait une leçon à retenir de tout ça, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de se tromper dans son parcours, parce que ça arrive à tout le monde et que rien n’est jamais perdu !

L’année d’après, j’ai été acceptée en BTS SP3S (Services et prestations des secteurs sanitaire et social) qui était la suite logique du BAC que j’avais fait. Pas très intéressée au départ, c’est pendant les cours que je me suis rendue compte que les matières me plaisaient vraiment : j’avais enfin trouvé ma voie ! 🙂

L’avantage, c’est que ce diplôme était proposé en alternance, et grâce à de longues recherches j’ai trouvé un poste de secrétaire-assistante à la Ville et Eurométropole de Strasbourg.

J’étais stressée de faire mon entrée sur le monde du travail, mais l’apprentissage m’a vraiment beaucoup appris et je suis très contente d’être passée par cette voie plutôt que de faire mon diplôme uniquement à l’école.

J’ai eu mon BTS, mais je ne voulais pas m’arrêter là. Alors j’ai cherché quoi faire après, et comme j’étais toujours un peu indécise, j’ai passé de longues heures à faire des recherches. J’ai trouvé une formation qui m’intéressait beaucoup, faisable en alternance en plus : problème, l’école se trouvait à Marne la Vallée ! 

J’avais très peur de partir de chez moi pour faire des études, je n’avais jamais fait ça. Et puis, je devais absolument trouver une alternance, parce que mes parents n’avaient pas les moyens de me payer l’école et un logement là bas. Acceptée dans la formation, il ne me manquait plus qu’à trouver un patron. J’ai passé tout l’été à envoyer des CV et lettres de motivation mais je ne trouvais rien…

Jusqu’à ce que j’ai l’idée de postuler à une offre d’emploi qui n’était pas du tout pour une alternance initialement. En plus, je ne correspondait pas totalement au profil… mais jackpot, j’ai osé et j’ai attiré l’attention des recruteurs !

Me voilà donc en Licence Professionnelle Gestion des Structures Sanitaires et Médico Sociales à l’Université de Paris Est, et en apprentissage à la Mission Locale d’Alsace du Nord en tant qu’assistante de direction.

Cette année de Licence Pro m’aura bien fatiguée, obligée de faire des allers-retours entre l’Alsace et l’Ile de France, mais tous ces efforts m’ont encore plus motivée à avoir mon diplôme !

J’ai réussi ma Licence Pro, et surprise, la Mission Locale me proposait un contrat à durée indéterminée !

Aujourd’hui, je suis donc embauchée à la Mission Locale d’Alsace du Nord en tant qu’Assistante de direction et Gestionnaire de conventions ! Pour moi qui avait peur de ne jamais trouver de travail, de ne pas savoir ce que j’allais faire de ma vie, c’est une grande réussite !

Portrait #3 #Onveutduvrai

Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités. Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale. 

Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement. 

Aujourd’hui, c’est Gaëlle GRIMAULT, conseillère, qui présente son parcours.

Comment je suis devenue Conseillère à la Mission Locale ?

En déjouant tous les pronostics et en tenant tête à beaucoup de monde…

Après un échec au bac, je me suis donné à fond pour combler mes lacunes et prouver que moi aussi je pouvais réussir.

J’ai ensuite fait le choix de m’inscrire en fac de psycho. Beaucoup ont essayé de m’en dissuader en disant que ça ne menait à rien, qu’il n’y avait que des glandeurs à la fac.

Sauf que je n’ai pas tenu compte de ces remarques, j’ai foncé pour décrocher au bout des 5 ans obligatoires mon master et mon titre de psychologue du travail.

5 ans c’est long, je n’ai pas toujours trouvé intéressants tous les cours (loin de là), j’ai dû faire des petits boulots pour assumer mes frais de scolarité et mon logement (assistante administrative au Trésor Public et pour un bailleur social, agent de fabrication pour Melfor, inventoriste…). Pour valider mon diplôme, je devais réaliser un stage de 6 mois à temps plein rémunéré 30% du SMIC, j’ai dû postuler dans toute la France pour enfin décrocher le stage tant convoité en région Ile de France, j’ai vécu en foyer jeunes travailleurs durant ces 6 mois, seul lieu que je pouvais me payer avec 300 euros mensuels.  

Lors de ma recherche de mon 1er emploi dans mon domaine, je me suis heurtée aux employeurs qui me reprochaient mon manque d’expérience (malgré plus d’un an de stage dans le domaine et mes petits boulots alimentaires). J’ai obtenu mon diplôme en septembre et j’ai trouvé mon 1er poste en tant que Conseillère en bilan de compétences et Formatrice pour un prestataire de Pôle Emploi en décembre avec 160 km aller/retour journaliers et des conditions de travail pas top (un ordinateur pour 4, pas de certitude d’être payée à la fin du mois). J’y suis restée 4 mois. Lors de cette expérience, une collègue m’a mise en garde en me disant que si je continuais dans le domaine de l’insertion socioprofessionnelle, je ne serai jamais riche et je ne pourrai plus rien faire d’autre.

J’ai ensuite enchaîné avec un emploi en CDD en tant que chargée de recrutement pour des formations en alternance pour la CCI de Moselle. J’y suis restée quelques mois avant de rejoindre l’Alsace pour cause de rapprochement familial.

J’ai passé un entretien pour un centre de formation à Strasbourg, où la responsable me proposait de bonnes conditions de travail mais un travail peu intéressant de mon point de vue, puisque basé exclusivement sur de la saisie informatique. J’ai continué en parallèle mes démarches. J’ai passé un entretien à la Mission Locale pour un CDD remplacement de congé maternité. La directrice de l’époque m’a assurée que ce ne serait qu’un CDD d’un an, qu’il n’y aurait pas d’embauche à la clé. J’ai saisi cette opportunité pour acquérir de l’expérience supplémentaire et développer mon réseau d’employeurs localement. Durant l’année, une salariée est partie et une embauche a été possible.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je m’épanouis pleinement dans mon rôle de Conseillère Garantie Jeunes, je fais de mon mieux pour accompagner les jeunes dans leurs démarches. Je m’efforce de les guider pour démarrer sereinement leur vie d’adulte.

13 ans plus tard, je suis toujours Conseillère à la Mission Locale, mes missions ont évolué, je ne suis pas devenue riche financièrement parlant c’est vrai, mais humainement je suis millionnaire.

La Mission Locale innove


Poursuite de l'action de la Mission Locale pendant et après
le confinement

Pendant de longues semaines, la France a été confinée. La vie a été mise sur pause le temps d’un printemps. Nous avons applaudi les soignants pour les remercier de ce qu’ils font pour nous. Nous avons aussi félicité les caissiers, les livreurs… et bien que personne ne nous ait applaudi, nous aussi nous avons continué à travailler dans l’ombre pour vous !

La Mission Locale a su s’adapter de façon inédite en accompagnant les jeunes à distance et en se réorganisant.

Quelques chiffres de la période du confinement (17 mars-31 mai)

Nouveaux inscrits
0
Suivis en cours
0
Entrées en dispositif
0
Accès à l'emploi
0
Entrées en alternance
0
Entrées en formation
0

Dès l’annonce du confinement, le 16 mars, nous sommes restés joignables par téléphone, par mail, sur les réseaux sociaux… Tout a été mis en place pour rester le plus disponible possible.

Les jeunes accompagnés comme les nouveaux accueillis ont pu profiter de fonctionnements innovants à la Mission Locale :

  • rendez vous téléphoniques,
  • mise à disposition d’une bibliothèque de sites internet sur la thématique de l’orientation,
  • passage de tests de niveau à distance,
  • mise en ligne de nos offres d’emploi
  • présence quotidienne sur Facebook

L’offre de service de la Mission Locale a été maintenue :

  • Les entrées en PACEA se sont poursuivies
  • Les allocations mensuelles ont été versées
  • Les entretiens de PPAE ont été réalisés
  • Les ateliers d’orientation et de recherche d’emploi ont été menés à distance

De quoi poursuivre ses démarches même quand tout est bloqué, tout en gérant les urgences grâce à nos nombreux partenaires sur le territoire !

Depuis notre ré-ouverture le 2 juin,  l’activité reprend de plus en plus. Les actions sont relancées de façon adaptée : reprise des PMSMP (stages), Garantie Jeunes et autres ateliers en demi groupes, etc.

Tout est mis en place place pour la sécurité : port du masque obligatoire, distanciation sociale, désinfection des bureaux et espaces d’accueil, mise en place d’hygiaphones à l’accueil, etc.

Juste avant l’été, la période est cruciale. La Mission Locale met tout en œuvre pour être le partenaire indispensable des entreprises. C’est le moment de lancer des candidatures pour les contrats d’alternance, d’apprentissage, etc. Il ne faut pas attendre !

Pour toute information supplémentaire, contactez nous !

par mail: contact@mlalsacenord.fr 

ou bien par téléphone: 03 88 067 067

Vous pouvez nous suivre sur notre page Facebook

https://www.facebook.com/mlalsacenord/

 

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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