#SuccessStory #19

Pour cette 19ème #SuccessStory, nous vous présentons Marine, 18 ans, en contrat d'apprentissage.

@Crédit photo: Marine

Je m’appelle Marine, j’ai 18 ans et je travaille actuellement en périscolaire.

J’ai obtenu en 2021 mon bac pro ASSP (Accompagnement Soins et Service à la Personne). Après le lycée j’ai voulu faire une licence science de l’éducation, mais je me suis vite rendue compte que ce n’était pas ce qui me convenait car je ne me sentais pas assez suivie par rapport au lycée.

J’ai donc trouvé du travail en périscolaire, mais ce n’était que provisoire en attendant que je sache ce que je voulais faire. J’étais très perdue dans mon orientation professionnelle et je ne savais pas où je voulais aller et ce que je voulais faire.

Comment avez-vous connu la Mission Locale ?

J’ai connu la Mission Locale grâce à de mes proches qui m’en ont parlé, et qui m’ont dit qu’une conseillère allait pouvoir m’aider à y voir plus clair.

J’ai eu plusieurs rendez-vous où on a pu parler, faire des tests d’orientation pour voir quel domaine de métier m’intéresserait le plus. On a pu voir que j’étais toujours intéressée par le domaine de la petite enfance et de la santé, donc en rapport avec le bac pro.

Comment avez-vous validé votre projet professionnel ?

Sachant que j’avais déjà fait des stages dans le domaine de la santé (Aide-soignante, Agent de Service Hospitalier (ASH)), j’ai fait un stage en crèche pour voir si ça me plaisait. J’ai eu des difficultés à trouver un stage mais après quelques temps j’en ai trouvé un. Ce stage a été très concluant car il m’a permis de me rendre compte que ce domaine me plaisait plus que celui de la santé. Effectivement, j’ai bien aimé répondre aux besoins des enfants, communiquer avec eux et les accompagner dans les tâches de la vie quotidienne, ce que je ne retrouvais pas lors de mes stages dans le domaine de la santé.

La structure où j’ai fait mon stage m’avait proposé de faire un apprentissage chez elle, et j’ai accepté.

Et maintenant ?

A la rentrée en septembre, je ferai donc un CAP AEPE (accompagnant éducatif petite enfance). Grâce à l’obtention du bac pro, je peux passer le CAP en 1 an à la place de 2 ans.

C’est pour ça qu’il est important d’obtenir son bac  même si on veut se réorienter. Les stages sont très importants aussi pour découvrir des métiers, s’assurer qu’on fait le bon choix et négocier un contrat par la suite.

Un message pour les jeunes ?

Je conseille aux personnes qui sortent du lycée et qui sont perdues dans leur orientation professionnelle de ne pas se mettre la pression (car c’est normal d’avoir des doutes), d’écouter les conseils des personnes qui vous entourent mais surtout de vous écouter vous.

Je vous conseille aussi de vous inscrire à la Mission Locale, car les conseillers seront à votre écoute et feront tout leur possible pour vous mener vers le métier qui vous correspond et qui vous plait.



Les jeunes sont parties à la découverte de Reichshoffen… et de ses trésors culturels !

Le mercredi 22 juin dernier, une dizaine de jeunes du RAI (Réseau Animation Intercommunale) se sont retrouvés à 14h00 à l’Espace Cuirassiers avant de débuter leur aventure en arpentant les rues de Reichshoffen !

@Mission Locale Alsace Nord

Le but de cette action ?

  •  Découvrir le Musée Historique & industriel du Fer 
  •  S’immerger dans un univers métier grâce aux casques de réalité virtuelle, apprendre les erreurs à éviter et suivre nos conseils pour créer votre CV avec l’équipe de la Mission Locale à l’antenne de Reichshoffen 
  • Partir à la rencontre de la Castine et visionner le film de Thomas Pesquet

Grâce à une application, les jeunes par équipe, ont suivi les étapes du rallye en répondant aux énigmes… qui les conduisaient aux 3 lieux référencés !

TV 3 Vallées les a filmé dans leur rallye… A découvrir juste ici : https://www.tv3v.fr/VOD/Actus3V/Actus-1-juillet-2022-BbwWa9hrap.html 

La Mission Locale fête ses 30 ans pour son Assemblée Générale !

Le jeudi 9 juin a eu lieu l’Assemblée Générale de la Mission Locale d’Alsace du Nord à la salle La Scène au Val de Moder. Environ 70 personnes se sont réunies pour échanger sur l’activité de la structure et faire un point sur l’année passée : des salariés, des élus du territoire, des adhérents à l’association, mais aussi des jeunes qui sont venus présenter leurs réussites au travers de cet évènement.

Rétrospective est faite sur les évènements marquants de 2021 : le lancement du compte Tiktok, l’organisation des vidéos Apprenti’live, du Mois de l’Orientation et de la semaine nationale des Missions Locales mais aussi des actions citoyennes comme un nettoyage de printemps ou sur des avancées partenariales au travers de la signature d’une nouvelle convention de coopération avec Pôle Emploi.


Cette année, l’Assemblée Générale avait une saveur particulière puisque la structure a fêté ses 30 ans d’existence sur le territoire. Nées en 1982 pour répondre à une situation de détresse des jeunes, les Missions locales n’avaient pas vocation à perdurer… Pourtant, la Mission Locale D’Alsace du Nord a été créée 10 ans plus tard et permet encore aujourd’hui à des centaines de jeunes de trouver leur voie.  Pour illustrer ce fait, les personnes présentes ont pu assister au témoignage de Joffrey MARTINI, jeune accompagné en parrainage et pour qui ce dispositif a particulièrement porté ses fruits et à celui de Chloé SPIELMANN, une jeune ayant participé via la Mission Locale au concours « Je Filme un Métier qui me plaît ». 

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La rencontre a également été ponctuée de la présentation du tout nouveau projet Trek, qui a envoyé dans le Jura le 25 juin une dizaine de jeunes pour six jours de marche. Un moyen de se dépasser et de réussir à avancer dans des parcours de vie parfois compliqués.

Le temps convivial qui a suivi la présentation a été animé musicalement par deux jeunes anciennement suivis à la Mission Locale, Anthony et Mickael ERHART, et aura permis à Brenda METZINGER de mettre en avant sa nouvelle entreprise de cake design en concoctant la partie sucrée du buffet.

De beaux exemples de réussites d’une équipe toute entière dévouée au futur de tous les jeunes d’Alsace du Nord.

Portrait 17 #OnVeutduVrai – Virginie

Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités.

Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale.

Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement.

Aujourd’hui c’est Virginie, conseillère en insertion socio-professionnelle à la Mission Locale Alsace du Nord, arrivée il y a un an, qui nous partage son parcours.

La vie est faite de hauts et de bas, d’espoirs et de désillusions, qu’elle soit professionnelle ou privée. Le point commun entre ces vies, c’est nous. Notre façon de réagir face aux événements. Ainsi, c’est notre manière de voir les choses qui façonne la manière dont nous modelons notre vie.

« La chute n’est pas un échec. L’échec est de rester là où on est tombé. » Socrate.

La quête d’un métier qui me convienne, m’a amené à avoir des expériences professionnelles diverses et variées.

Certaines furent de belles découvertes, comme ma mission d’intérim en tant que téléconseillère dans un call center. J’ai pu travailler et dépasser ma phobie du téléphone. C’est un métier qui demande beaucoup d’énergie, il m’a fait prendre conscience de l’importance du para-verbal et savoir communiquer efficacement (je devais traiter un appel en un maximum 90 secondes).

D’autres, furent plus compliquées, mais m’ont toujours permis d’affiner et d’identifier mes besoins.
Qu’est-ce qui est important pour moi dans un emploi ? Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que j’aimerai apporter à la société ? Derrière chaque « échec », il y a un enseignement, une voie qui s’ouvre.


J’ai également expérimenté la volonté de faire de sa passion, un métier. Je souhaitais ardemment être un médiateur entre le Japon et le christianisme, via les mangas. Mon mémoire de Master de Théologie portait sur « l’image du christianisme dans les mangas ». Pour poursuivre mon objectif, il fallait soit
que je poursuive en doctorat ; soit que je poursuive mes travaux par moi-même et aille au Japon. Ni l’un ni l’autre n’a pu aboutir… J’ai essayé de faire les choses seules, sans accompagnement, ce qui m’a ralenti. Aussi, j’étais tellement prise par ma passion, par mon envie que cela se concrétise, que je n’ai plus eu le recul nécessaire pour analyser les choses et faire les bons choix.

Pourquoi et pour quoi prendre tel ou tel chemin ? Quelle sera le résultat de celui-ci ? Suis-je en accord avec ce résultat ? Quels sont les risques que je suis prêt à prendre ? Suis-je prête à ce que ma passion soit rémunérée ? Suis-je prête à ce que ma vie privée et professionnelle soit entremêlées ? Où commence le professionnel et ou s’arrête le privé ?  Toutes ces questions sont importantes à se poser lorsque l’on choisi de faire de sa passion un métier. Il est important que les choses soient claires dès le départ, afin de bien se préparer aux embuches que l’on peut rencontrer en suivant cette voie.

En somme, toutes ces expériences m’ont permis de développer ma connaissance de moi : mes limites, mes forces, mes besoins, mes valeurs, etc… C’est par cette connaissance que j’ai pu parvenir à trouver la voie professionnelle qui me correspond. Il m’aura fallu 8 ans, entre l’obtention de mon diplôme et mon embauche au sein de la mission locale, pour me stabiliser dans ma vie professionnelle. 8 ans de quête, d’apprentissage et de rencontre, qui
m’ont rendu plus forte et me permettent maintenant de redonner ce que j’ai reçu.

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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