Nos jeunes ont relevé le défi de l’association « Les Bouchons de l’Espoir 67 »

Mission accomplie pour nos jeunes Coaching Go !

 Le 14 Octobre dernier, dans le cadre de la Semaine Nationale des Missions Locales, nous lancions le défi à une dizaine de jeunes (Julie Z, Nejla, Julie F, Suheda, Meghan, Thomas, Brandon, Alexandre et Ludovic) de récolter près de 200kg de bouchons (en plastique, en liège et liège synthétique) pour l’association Les Bouchons de l’Espoir 67.

 Cette action avait 3 objectifs : sensibiliser les jeunes à l’éco-citoyenneté, appréhender les entreprises autrement dans le but de créer le premier contact entre les jeunes et les entreprises et récolter un maximum de bouchons pour financer du matériel médical pour les personnes en situation de handicap.

 Au regard de la situation sanitaire que nous traversons, le démarchage des entreprises a été ralenti. Pour autant les entreprises USOCOM, Eurofull’Fill, Vins de Propriétés et Châteaux de France, Café Associatif Safe Heaven, Crèche les Marmottes en herbe, Restaurant Chez Max, les périscolaires de Wissembourg et Rountzenheim-Auenheim, Ville de Bischwiller et bien d’autres… Ont joué le jeu !

PARI RELEVÉ !

Mardi 15 Décembre à 14h30 à la Mission Locale de Bischwiller, 48 Rue Georges Clémenceau, c’est avec fierté qu’ils ont remis 257 kgs de bouchons à l’association « les Bouchons de l’Espoir 67 ».

257 kgs qui, une fois recyclés et convertis, permettront à l’association de participer au financement de matériel pour les personnes en situation de Handicap, mais également de participer au financement de l’éducation de chiens d’assistance.

Portrait #6 #Onveutduvrai

" Lorsque mes vies parallèles se rejoignent... Elles me mènent à la Mission Locale d'Alsace du Nord "

Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités. Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale. 

Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement. 

Aujourd’hui c’est Laurence Bricka, Directrice Adjointe de la Mission Locale d’Alsace du Nord qui nous raconte comment depuis un baccalauréat français maths, elle se retrouve à gérer les 5 antennes du territoire Nord Alsace… 

Y a-t-il un parcours, une formation, un diplôme, une voie pour occuper le poste de directrice adjointe d’une Mission, Locale ? Je ne le crois pas. Il doit y avoir autant de profils et de vies différentes sur chacun de ces postes.

Mon parcours ? ma vie ? ou plutôt, mes vies ! Eh oui, il y en a plusieurs! Je vais essayer de vous en faire une synthèse…

Même si les années ont passé, je pense que les difficultés d’orientation n’ont pas changées pour les jeunes d’hier et d’aujourd’hui… J’ai passé un Bac A1 (français math) … et après ? Je n’avais aucune idée de l’après… J’avais une vague idée de travailler dans le social : Éducateur ? Éducateur technique ? Assistante sociale ? Je n’en savais rien… Alors ? Je me suis inscrite en FAC de lettres pour faire comme mes amis…

Cette première année de fac a été riche en rencontres, en découvertes mais pas forcément en travail. Le premier trimestre passé je me suis donc questionnée : Soit je me mettais réellement au travail, soit je poursuivais ma vie de jeune étudiante en l’assumant moi-même... Et si j’appelais l’ESTES ( l’Ecole Supérieure de Travail Educatif et Social) pour avancer dans mon idée de travail social, ou plutôt sur la formation d’assistant de service social… Du temps était passé, des rencontres aussi, et mon projet de travail social s’était précisé sans que je m’en rende compte.

3 années d’études plus tard, Diplôme d’Etat d’assistant de service social en poche me voici intégrée à l’équipe RMI de la Ville de Strasbourg. Une équipe dynamique qui m’a très vite fait comprendre qu’un diplôme c’est des connaissances, des compétences et qu’il est possible de les renforcer et de les faire évoluer comme on le souhaite, mais d’en développer d’autres. Alors, je développe…

Je développe des projets avec Pôle Emploi (ANPE à l’époque) avec des organismes de formation, CUS habitat, mais aussi des projets collectifs et ambitieux avec l’édition du premier guide pour les bénéficiaires du RMI (Retrouver Mon Indépendance).

2 ans plus tard, je change de braquet : je me positionne sur un poste de délégué à la tutelle aux majeurs protégés.  Je découvre le monde de la psychiatrie, des conflits familiaux, mais aussi le travail avec la justice : forte de ces nouvelles découvertes je bascule ensuite sur une activité de coordination des dispositifs sociaux pour les bénéficiaires du RMI de la Ville de Strasbourg.

Le temps passe… Mais le temps lui n’attend pas ! Il était l’heure à présent de franchir un nouveau cap, aller à la découverte de nouveaux horizons, découvrir autre chose, un ailleurs pour assouvir ma soif de curiosité personnelle et me fixer de nouveaux challenges…Me voilà partie pour la Corse du Sud, ou rattachée au préfet et au Ministère de l’intérieur j’accompagne la restructuration des services . Je découvre une nouvelle vie : tout est à construire, je ne connais ni les lieux, ni personne sur place. Me voilà seule sur une île que je découvre de jour en jour.

Quinze jours après mon arrivée sur l’ile de Beauté, l’appartement juste en dessous du mien est la cible d’un attentat : pas de blessé, je rassure tout le monde, je découvre également cette manière de vivre.

Mon nouveau travail me plait beaucoup et l’environnement dans lequel je vis à présent aussi ! La vie insulaire n’a rien à voir avec la vie que nous connaissons : en cas de grève des bateaux : pas d’approvisionnement et les rayons des supermarchés se vident très vite ! En cas de grève des ports et aéroports plus moyen de quitter l’ile. Ces situations obligent à la solidarité : tout le monde se rend service en permanence.

C’est également en Corse que j’ai appris à faire du fromage de chèvre : tous les matins avant d’aller travailler avec le fermier de mon village nous faisions les mêmes gestes : traire les chèvres, faire cailler le lait, le mettre dans les cagettes pour le faire égoutter, saler et frotter les fromages. Chaque jour, tous les jours de l’année.

C’est aussi sur cette île magique que j’ai réalisé un rêve : faire un jour un triathlon. A 30 ans, j’ai commencé à nager, pédaler et courir en enchainant les 3 disciplines. De ce rêve est né un club (qui existe toujours avec 160 licenciés). Ce club et les amis avec lesquels nous l’avons bâti, m’ont amené à décrocher plusieurs titres internationaux de Championne d’Europe par équipe en Equipe de France et celui de de Championne d’Europe de longue distance où j’ai enchaîné 4 km de natation, 120kms de vélo et 30 kms de course à pieds.

@LaurenceBricka

Ne rien lâcher, jamais, toujours continuer toujours… C’est de là que me vient cette devise ! Combien de fois au cours de mes entrainements, de mes courses je me suis laissée tenter par l’abandon ? Mais abandonner c’est bien trop facile, quand je m’engage, je m’engage jusqu’au bout !

Cette fois-ci ce sont 10 années qui viennent de s’écouler… Le moment de faire un nouveau bilan et de prendre la décision de revenir en Alsace. C’est au Conseil Départemental que je pose à présent ma valise. On me confie la mission de mettre en œuvre le dispositif de RSA (Revenu de Solidarité Active) : c’est une mission très importante pour le Département, pour les personnes en situation de précarité mais aussi pour tous les partenaires. Les enjeux sont conséquents pour tout le monde. Grace à un travail d’équipe, de coordination et de collaboration les échéances sont tenues, le contrat est rempli et le pari gagné !!

A présent, je me sens plus forte, j’ai gagné en assurance. Là ou il y a quelques années j’aurais eu des craintes ou j’aurais manqué de confiance en moi, aujourd’hui, je fonce. Les efforts ne me font pas peur. Toutes ces expériences professionnelles, personnelles, sportives, toutes ces rencontres m’ont permis de me dépasser mais surtout de mieux comprendre qui je suis, et ce dont je suis capable. Toutes mes vies parallèles se sont rejointes… Alors je refais une pirouette et rejoins l’équipe de la Mission Locale d’Alsace du Nord où j’occupe le poste de Directrice Adjointe depuis 4 ans.

@LaurenceBricka

Nouvelle année : positivons !

 

L’année 2020 n’aura pas été de tout repos. Mais malgré les difficultés rencontrées, il nous faut nous concentrer sur nos réussites, et rester confiant en l’avenir. Ensemble nous avons trouvé des nouveaux moyens d’avancer et de travailler main dans la main, même à distance. Faisons de cette expérience une force ! Cette nouvelle page qui se tourne nous ouvre une nouvelle année 2021 pleine de nouvelles perspectives. Et nous, à la Mission Locale d’Alsace du Nord, nous sommes là pour vous aider à réaliser tous vos projets !

 

La Mission Locale, en 2020, c'est :

Jeunes accompagnés
0
Nouveaux inscrits
0
% satisfaits de leur suivi
0

Nous vous souhaitons à tous une belle année 2021 !

SUCCESSSTORY#8 – Marie

SUCCESS STORY MARIE: "Le coup de fil qui a changé ma vie"

 

Quel a été votre parcours depuis l’obtention de votre bac ?

Au moment où j’ai fait appel à la Mission Locale, je me sentais perdue dans ma vie. Je n’avais plus confiance en moi et en mes capacités et je me posais de sérieuses questions quant à mon avenir.

Pourtant tout avait plutôt bien commencé. J’avais obtenu mon bac avec mention très bien et avais entamé un BTS.
Malheureusement de nombreux événements dans ma vie privée m’ont poussée à abandonner mes études.

Entre temps j’avais enchainé les petits boulots sans vraiment savoir où j’allais. Mes parents étaient inquiets et ca n’arrangeait en rien mon état d’esprit.

Comment la Mission Locale vous a-t-elle accompagnée ?

Tout a commencé un jour en 2018 lorsque je décide de passer le coup de fil qui a « changé ma vie » (et je n’exagère en rien).
J’avais déjà entendu parler de la Mission Locale mais je ne connaissais pas en détails leurs activités.

La Mission Locale ce n’est pas seulement une aide à la recherche d’emploi mais un véritable soutien « psychologique ». Je pense qu’on a tous ce besoin de se sentir épaulé(e) et guidé(e). En véritable coach, ma conseillère s’est montrée à l’écoute et rassurante à mon égard.

De rendez-vous en rendez-vous, je voyais mon projet professionnel prendre forme. J’ai choisi de me former dans le domaine de l’assistanat et de préparer un diplôme d’assistante de direction. Après quelques « péripéties » (interview des différents métiers, recherches de stage, entretiens), mon dossier a été accepté.

Quelles démarches avez-vous engagées ? Avez-vous rencontré des difficultés ?

Au bout de mes 7 mois de formation, j’ai passé mon examen et l’ai décroché.
J’ai eu également l’occasion de rencontrer des personnes qui sont devenues mes amies et avec lesquelles je suis toujours en contact à l’heure actuelle.

Aujourd’hui je suis embauchée, j’ai ma voiture, mon appartement, ma petite « indépendance ».
Je n’ai pas encore trouvé le travail de mes rêves mais j’y crois.
Ce n’est pas rose tous les jours, mais lorsque je regarde en arrière et le parcours accompli, je me dis que je reviens de loin et que je peux être fière de moi.

Quel message pouvez-vous transmettre aux jeunes ?

Si j’avais un message à faire passer ce serait de ne pas vous décourager, croire en vous et vous donner les moyens de réussir. Lorsque vous pensez à lâcher, remémorez vous la raison qui vous a poussé à commencer.

« Entourez vous de personnes positives, concentrez vous sur vos objectifs et AVANCEZ ! »

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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