6 Mois à la Mission Locale en tant que bénévole

Alexandre vous raconte son expérience

M’investir dans la structure pendant ces six derniers mois ont été vraiment très enrichissant pour moi ! J’ai toujours été particulièrement attiré par le secteur social, j’en ai d’ailleurs parlé dans cet article : https://www.mlalsacenord.fr/portrait-11-onveutduvrai/

Je me suis inscrit l’année dernière à la mission locale de Bischwiller car j’étais perdue dans ce que je souhaitais faire… Je savais que je voulais m’orienter vers les métiers du social, mais je ne savais pas vers quoi exactement. Être bénévole a été à la fois une expérience riche en découvertes et en rencontres ! Cela m’a permis de voir les « coulisses » de l’association et de redonner confiance en mes choix et compétences.

Beaucoup de projets se mettent en place à la mission locale ! L’équipe est très investie et essaye de proposer des actions innovantes pour aider les jeunes à les accompagner dans leur projet. Le prochain sur la liste est (allez je vous donne une super info !) : un trek de 150 km pendant 6 jours dans le jura ! Vous en saurez plus dans les prochaines semaines…

Grâce aux actions qui voient le jour, je me suis rendu compte que l’organisation était primordiale pour gérer un projet. Ce n’était pas chose facile pour moi d’ordonner mes idées, de prendre des notes, de mettre à jour mon calendrier avec les rendez-vous importants… Cela peut paraitre évident mais quand nous n’avons jamais été habitué à le faire auparavant, c’est assez déroutant ! Je me rends compte que depuis, je suis plus structuré dans ma vie quotidienne.

Et maintenant ?

J’ai décidé de me lancer dans un nouveau projet qui me tient particulièrement à cœur : l’univers ésotérisme.

Je vais m’investir 2 jours par semaine aux côtés d’une amie qui lance sa propre activité. Je serai en charge des préparations de commandes, la gestion du site internet, la communication visuelle et numérique ainsi que l’organisation d’événements. En plus de cette activité, je compléterai mes semaines par un travail chez Média Poste qui devrait déboucher, si tout va bien sur un CDI !

Je réfléchis également à me former en tant que coach, je sens que mon projet évolue et se précise… J’aimerai accompagner les personnes dans leur quotidien pour les aider à prendre confiance en eux.

Je souhaite sincèrement remercier la mission locale pour leur écoute et disponibilité tout au long de ces 6 mois qui m’ont permis d’aller de l’avant !

Le 1er mai : késako ?

Alors, le 1er mai, c’est un jour férié, c’est la fête du travail ! Cool : on ne travaille pas !

Mais si on a une approche purement sémantique du terme, il devient alors complètement paradoxal de NE PAS travailler… le jour de la fête du travail non ? Ben oui ! le jour de la fête du travail, plutôt que de ne pas travailler, ne faudrait-il pas plutôt, travailler plus ? Où travailler gratuitement ? Pour célébrer le travail ?

Et là j’arrête tout de suite, les employeurs de France (qui sont par ailleurs des travailleurs eux aussi…) ayant déjà commencé à tailler ce bloc de granit pour me créer une statue, si on ne travaille pas le 1er mai, c’est qu’il y a une raison ! En plus, l’histoire très récente nous a déjà montré, canicule oblige, qu’on pouvait faire travailler les gens un jour férié… C’est une mesure temporaire qui dure, complétant ainsi la panoplie du paradoxe.

Et cette raison donc ? Et bien comme presque toujours pour expliquer notre présent, cette raison a une valeur historique ! Pour comprendre le monde d’aujourd’hui, il faut connaître celui d’hier, c’est aussi simple que cela ! (les professeurs d’histoire apprécieront).

Mais du coup de quoi parles-t-on ?

Déjà, le 1er  mai est le seul des 10 jours fériés en France qui n’ait ni une origine guerrière, ni religieuse, ce qui en fait de fait, le plus inclusif et fédérateur.
Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il ne s’est pas créé sans du sang et des larmes…

A la fin du 19eme siècle ; la colère gronde dans les rangs ouvriers à travers le monde. La condition ouvrière décrite par Zola dans Germinal en 1885 est à la limite du reportage. Aux Etats Unis, en 1886, les ouvriers de MacCormick profitent du 1er mai, 1er jour de l’année comptable qui marque la fin des contrats et les obligent donc à déménager, pour organiser une journée de revendications, afin de réduire le temps de travail quotidien à 8h. Les événements des jours suivants dégénèrent, la police tire sur les manifestants faisant plusieurs morts, et plusieurs ouvriers arrêtés sont condamnés à mort.

En Europe, le mouvement se propage, profitant de la 2ème internationale socialiste liée au centenaire de la révolution, sous l’impulsion de Jules Guesde ; il est décidé de faire du 1er mai une journée de grève et de manifestation, dès 1889. L’année suivante, en 1890, à Fourmies dans le nord, la journée tourne au drame, la police tire dans la foule et 10 personnes sont tuées, dont 2 enfants, dont l’une portait une robe blanche avec une églantine rouge accrochée à la boutonnière (nous reviendrons sur la symbolique) la où les ouvriers arboraient un triangle rouge censé représenter l’équité entre le temps de travail, de sommeil et de loisirs sur une journée, 3 fois 8, faisant 24.

Ces événements sanglants, en France et aux Etats Unis trouvent écho à travers le monde, et dans la plupart des pays, la tradition d’une journée de revendications prend forme. Il faut attendre 1919 en France, pour que le parlement valide la journée de 8h et le côté chômé du 1er mai, et ce n’est qu’en 1948 que le 1er mai est institué comme jour férié chômé, et payé.

Dans le monde, les traditions différent, même si grosso modo pour plus des ¾ des pays, le 1er mai est associé à une fête des travailleurs, et donc du travail.

Aux Etats Unis, le 1er mai est toujours associé aux revendications, même si le « Labour Day » est chômé le 1er lundi de septembre. En Allemagne la journée est fériée et les syndicats défilent dans les rues, en Italie, depuis la fin des années 80, une tradition de concerts géants a pris forme ce jour là ; où les gens descendent chanter et danser dans les rues.

La genèse de cette journée étant la réduction du temps de travail par la grève, il devient plus logique de ne pas travailler le 1er mai.

Et pourquoi le muguet du 1er mai ?

Comme évoqué tout à l’heure ; longtemps la symbolique du 1er mai a été liée à l’Eglantine en référence à cette jeune fourmisienne tuée lors des émeutes de 1890. Chaque lutte sociale se fédérant plus par le symbole, on a bien eu des « Gilets jaunes ».

Avant d’être associé au travail, le 1er mai était à la fois associé à la fête du printemps et de l’amour. Au 15ème siècle, les princes et seigneurs se rendaient en forêt pour couper des rameaux afin de décorer les maisons, et l’on fabriquaient des couronnes de fleurs pour les porter et les offrir à l’être aimé… (Ca ne vous rappelle pas une « fête » plus commerciale ?) Il subsiste dans certaines régions cette coutume de l’arbre de mai, comme de la Hexenacht par ici, dernière nuit nous menant au printemps.

Charles IX offrait lui au printemps des brins de muguet, fleur de saison et sa fleur préférée, à toutes les femmes de la cour, en déclarant « et qu’il en fut ainsi chaque année ».
Dans la symbolique des fleurs, le muguet est la fleur associée au retour du bonheur, et l’on dit que la personne qui recevrait un brin de muguet à 13 clochettes serait favorisées par le destin. (tiens tiens.. le chiffre 13). Des bals étaient organisés par les jeunes gens qui s’habillaient tous en blanc, et c’était le seul bal de l’année d’où les parents étaient bannis..et les demoiselles se voyaient fleurir d’un brin de muguet à la boutonnière.

C’est ainsi que la symbolique, mélange de ces différents usages, a pris corps. Il est à noter que c’est le seul jour de l’année où l’administration fiscale autorise la vente de brins de muguet sans percevoir de taxe dessus à la seule condition de les avoir cueillis.

Toutes ces raisons font de ce jour un des plus beaux de l’année… Ce retour historique a plus de poids qu’un teaser de blockbuster : du sang, des larmes, de la colère, de l’amour et du bonheur… Le 1er mai est décidément un jour particulier, que le peuple a gagné ! Quand à votre brin de muguet cette année, reçu où donné, il prendra peut être plus de saveur que la force de l’habitude…

SuccessStory#17

"Demandez-vous comment vous avez envie de vivre ?"

Bonjour Kévin, et merci d’avoir accepté de témoigner pour cette 17ème Succès Story !

Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je m’appelle Kévin, j’ai 20 ans et je suis technicien informatique depuis maintenant 5 mois.

Racontez-nous votre parcours ?

Après l’obtention de mon brevet des Collèges, j’ai effectué une seconde passerelle dans un lycée privé car je n’avais pas eu d’orientation validée par mon collège.

Après cette année passerelle, je me suis inscrit dans un CFA à Strasbourg pour préparer un BAC PRO Maintenance des équipements industriels en alternance.

Or, au bout d’une semaine en entreprise, je me suis rendu compte que le domaine ne me plaisait pas du tout et le contrat a, par conséquent, pris fin.

Puis, je me suis dit qu’il était important de reprendre mes études et de repartir sur une seconde générale à distance avec le CNED.

Obtenir le BAC m’aurait permis d’ouvrir les portes vers l’enseignement supérieur pour concrétiser mon rêve de devenir herpétologue. En effet, depuis mon plus jeune âge, je suis passionné de reptiles.

Une fois de plus cela a été compliqué pour moi, car suivre des cours à distance nécessite de la rigueur et beaucoup d’assiduité.

Mais comme j’ai appris à ne jamais rien lâcher, je décide l’année suivante de refaire une seconde générale en m’inscrivant au lycée de Haguenau.

Une fois de plus, une accumulation d’évènements difficiles m’ont freiné dans mon élan et m’ont contraint d’arrêter.

Qu’avez-vous fait après ?

Les difficultés personnelles ont malheureusement repris le dessus et j’ai dû m’occuper de ma maman malade.

En parallèle, j’ai décidé d’entamer des démarches pour trouver un emploi et j’ai eu l’opportunité d’effectuer plusieurs missions par le biais de l’intérim.

Comment avez-vous connu la Mission Locale ?

C’est sur les recommandations de ma famille que j’ai pris contact avec la Mission Locale pour m’inscrire afin d’être aidé à y voir plus clair quant à mon orientation professionnelle.

Comment la Mission Locale vous a-t-elle accompagné/aidé ?

Également passionné et autodidacte dans le domaine de l’informatique, j’ai fait part de mon souhait de me former dans ce domaine à ma conseillère.

Elle m’a alors proposé de valider mon projet professionnel par le biais d’un stage qui s’est très bien déroulé et qui n’a fait que conforter mon envie de poursuivre dans ce domaine.

Je SAIS ENFIN ce que je veux faire !! Développeur WEB/MOBILE !

Afin d’optimiser mes chances de trouver une formation en adéquation avec mon projet, j’ai eu la chance d’intégrer le dispositif de la Garantie Jeunes.

Grâce à la Garantie Jeunes, j’ai pu intégrer un centre de formation pour obtenir un Titre pro Développeur Web Mobile que j’ai brillamment validé au bout de 9 mois.

Au final, si je devais choisir un mot pour définir mon accompagnement Mission Locale je dirais : GENIAL. Ma conseillère à su être à l’écoute, et à toujours était disponible dès que j’avais besoin d’aide.

J’ai beaucoup apprécié la transparence des échanges avec ma conseillère. Petit exemple ; lors de chaque entretien, son écran était tourné vers moi afin que je puisse visualiser chaque étape de mon entretien.

Comment avez-vous trouvé votre emploi ?

En consultant le site Indeed, je suis tombé sur une offre d’emploi qui m’intéressait beaucoup. J’ai tout de suite postulé et j’ai été contacté le jour même pour un entretien téléphonique car l’entreprise est basée à Paris.

Une semaine après, j’ai signé mon tout premier CDI ! Mon rêve était enfin en train de se réaliser !

Quels sont vos missions ?

L’entreprise pour laquelle je travaille est spécialisée dans la réparation de matériels informatiques.

J’occupe un poste de technicien informatique itinérant. Cela nécessite des déplacements fréquents dans tout le Bas-Rhin.

C’est un premier super emploi car je perçois plutôt un bon salaire, je dispose de nombreux avantages et je possède déjà de sacrées responsabilités. Cela veut dire que l’on m’accorde une belle confiance !

Quel message pouvez-vous transmettre aux jeunes ?

Demandez-vous comment vous avez envie de vivre ? En étant toujours dépendant de quelqu’un ou de quelque chose ou en étant le plus indépendant possible pour être libre ?

Rattachez-vous aux personnes qui comptent pour vous, elles seront toujours de bon conseils et d’encouragements.

Petit conseil pour les jeunes qui se questionnent sur leur orientation professionnelle ; il est normal d’avoir des doutes, n’hésitez pas à demander des conseils autour de vous.

Cela dit il reste essentiel de s’écouter et de suivre ses propres envies. Vous êtes l’acteur principal de votre vie et de vos choix !

Pour ma part, je tiens à remercier, ma mère et mes grands-parents qui ont toujours étaient là pour moi.

Merci aussi à ma conseillère de la Mission Locale, et merci à mon tout premier maître de stage qui m’a fait découvrir et apprécié l’informatique.

Les 3 premiers contrats CEJ officialisés 

Les 3 premiers contrats CEJ officialisés

Mervé, Cédric et Estelle

Mardi 15 mars dernier, la Mission Locale et Pôle Emploi se sont réunis dans les locaux de Haguenau pour que Mervé, Estelle et Cédric apposent leur signature solennellement sur leur contrat CEJ (Contrat Engagement Jeune).

Sous les regards de monsieur le sous-préfet Christian Michalak et du député Vincent Thiébaut, les 3 jeunes ont expliqué leur projet professionnel ainsi que leur volonté d’intégrer ce nouveau dispositif :

Mervé, haguenovienne de 21 ans déborde d’idées : racheter un salon de coiffure, ouvrir un café, travailler dans la mode, devenir journaliste… Sa conseillère lui permettra de structurer ses idées en lui apportant accompagnement et soutien.

Quant à Estelle, après avoir été diplômée d’un CAP et d’un BAC PRO dans le commerce, elle souhaite se réorienter dans les filières sociales. Grâce au dispositif CEJ et au suivi de sa conseillère, des immersions dans ce domaine pourront lui être proposées afin de découvrir plusieurs métiers avant de démarrer une formation.

Enfin, c’est au tour de Cédric de nous raconter son parcours en exprimant sa volonté de travailler sa confiance en soi pour expérimenter de nouveaux postes dans la vente.

Le partenariat renforcé de la Mission Locale et de Pôle Emploi permettra à un plus large public jeune de moins de 26 ans de connaitre les avantages du contrat engagement jeune :

  • Une aide financière jusqu’à 500e par mois
  • Un accompagnement renforcé sur une période de 6 à 12 mois
  • Des périodes de stages et immersions professionnelles
  • Des ateliers de 15 à 20 heures par semaine
  • Un suivi renforcé avec sa.on conseiller.ère

Contactez votre antenne la plus proche pour prendre rendez-vous et en savoir plus !

Bravo à Mervé, Estelle et Cédric pour leur engagement !

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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