Journée Internationale des droits des femmes

En cette journée des droits des femmes, nous avons souhaité mettre en avant des femmes qui ont, par leurs valeurs, leurs actions, contribuées à bouger les lignes, casser les codes.

Retour sur quelques femmes connues qui ont marqué l’Histoire (liste non exhaustive bien sûr car elles sont tellement plus nombreuses !)

 

Maya Angelou : Auteure militante pour les droits civiques.

Suite à une agression sexuelle à ses 7 ans, Maya Angelou perd l’usage de la parole pendant cinq ans. Une amie de sa grand-mère lui fait découvrir le goût pour la littérature et lui souffle que certains livres méritent d’être lus à haute voix. Petit à petit la fillette retrouve la parole et est une écolière brillante. Chanteuse, actrice, c’est 1969, encouragée à raconter l’histoire de sa vie, que l’artiste va changer le cours de l’histoire et son livre deviendra le premier best-seller écrit par une Afro-Américiane. D’une voix forte et affirmée Maya Angelou a fait des discours aux quatre coins de la planète pour défendre les droits civiques, œuvrer pour l’égalité de traitements envers les Afro-Américains ainsi que pour les violences faites aux femmes.

« Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le. Et si vous ne pouvez pas le changer, changez d’attitude »

 

 

 

Marie Curie : scientifique et première femme à obtenir le prix Nobel

Diplômée de physique, mathématiques et chimie, elle rencontre son futur mari Pierre Curie.  Travaillant avec lui sur la radioactivité, elle invente ce qu’on appelle aujourd’hui la physique atomique.
Elle est l’une des plus grandes scientifiques de tous les temps en remportant deux prix Nobel. Ses travaux ont permis aux appareils de radiologie d’être plus pratiques et d’être utilisés par plus de médecins.

« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre. C’est maintenant le moment de comprendre davantage afin de craindre moins »

 

 

 

Katherine Johnson : Mathématicienne et physicienne, pionnière de la NASA.

Brillante élève et diplômée à l’université, Katherine Johnson souhaite poursuivre ses études et apprendre davantage. A cette époque, les universités américaines pratiquent la ségrégation raciale,  elle est, cependant, sélectionnée pour faire partie des trois premiers étudiants Afro-Américain à être admis dans les études de troisième cycle à l’Université de Virginie Occidentale où elle se spécialise en mathématiques.
Mère de famille elle entend parler d’un programme qui deviendra par la suite la … NASA. Elle y travaille à partir de 1953 et est choisie pour calculer la trajectoire du premier astronaute américain dans l’espace. Sa réputation ne tardera pas et d’autres astronautes dont John Glenn demanderont qu’elle revérifie toutes les trajectoires calculées par l’ordinateur. 
Le film « Les figures de l’ombre » retrace son parcours.

« Tout est de la physique et des mathématiques »

 

 

Malala Yousafzai : Militante pour l’éducation des femmes et des filles 

Alors que Malala adore l’école, un groupe d’extrémistes pachtounes prend le pouvoir en Afghanistan. Les nouvelles lois interdisent aux filles d’aller à l’école. Malala continue pourtant d’y aller en secret, et cachent des livres. Elle se bat aux côtés de son père et lance un blog sous le nom de Gul Makai pour convaincre les gens de cesser la guerre.
En 2011 elle reçoit, au Pakistan, le Prix national de la jeunesse pour la paix et est nominée pour le Prix International de la paix pour les enfants.
Sous menace de mort, elle reçoit des tirs en direction de son visage. Gravement blessée elle finit par quitter l’hôpital après de multiples opérations.
Malala poursuit sa campagne pour les droits des femmes et des filles, rencontrant des personnages influents partout dans le monde.
Elle a reçu entre autre, le prix Nobel de la Paix en 2014 et fait don de l’argent reçu pour ouvrir une école secondaires pour les filles au Pakistan.

« Prenons nos livres et nos stylos. Ce sont nos armes les plus puissantes. »

 

 

 

Indira Gandhi : 1ère femme à être élue pour gouverner un pays.

Avec de nombreuses actions, Indira mobilise les écoliers et fait campagne pour libérer son pays du joug britannique.
Elle devient par la suite Ministre de l’information et de la radiodiffusion et permet aux gens de tous horizons et croyances de venir s’exprimer à la télévision, y compris ceux qui ne partagent pas les idées du gouvernement. Ainsi, pour la première fois en Inde, les gens peuvent parler librement.
Elle devient par la suite, la première femme dans le monde à être élue par son peuple pour gouverner le pays.
Malgré quatre mandats, l’Inde reste divisée en plusieurs groupes hostiles et elle est contrainte d’abandonner le pouvoir.
Tout en se sachant en danger de mort, elle n’arrêta pas de lutter pour ses valeurs. Elle fût assassinée en 1984 par deux de ses gardes, provoquant un grand émoi dans tout le pays.

« On ne peut pas serrer la main avec un poing fermé »

 

 

 

Frida Kahlo : Artiste peintre mexicaine et figure féministe

A ses 18 ans, Frida frôle la mort lors d’un accident de bus qui la ramène de l’école. Hospitalisée pendant plusieurs semaines, elle doit encore restée alitée durant de longs mois. Malgré la souffrance et l’immobilité, c’est pourtant l’occasion pour elle de tuer son ennui par la peinture. Son père lui accroche un miroir au-dessus de son lit et c’est ainsi qu’elle commence alors à peindre de nombreux autoportraits.

Elle rencontrera plus tard Diego Rivera, célèbre artiste peintre mexicain qui deviendra également son mari.
Les séquelles de l’accident sont importantes pourtant Frida ne se plaint jamais et renvoie de nombreux messages sur l’amour mais aussi sur le sens de la vie. Ce n’est que dans ses peintures qu’elle laisse transparaitre l’infini tristesse de ne pas pouvoir devenir mère et les douleurs insupportables que lui fait subir son corps.

Connue à travers le monde pour ses peintures, elle est aujourd’hui un symbole de féminisme, de liberté et de force, prouvant à tous que toutes les femmes peuvent réaliser ce qu’elles souhaitent malgré les obstacles.
Il existe également un film retraçant son histoire : Frida de Julie Taymor

« Rien n’est absolu. Tout change, tout bouge, tout tourne, tout vole et disparaît »

 

 

N’oubliez pas qu’il est important de protéger ces droits qui peuvent disparaître du jour au lendemain, comme nous pouvons le constater encore à notre époque, dans d’autres pays. 
Il est important de poursuivre le travail de ces femmes, de prendre conscience que des femmes sont battues pour que nous puissions ne serait-ce qu’avoir le droit de voter. 

SuccessStory#16Brenda

Rêver c'est bien, mais se bouger, se motiver pour que notre rêve devienne réalité c'est mieux !

Bonjour Brenda, racontez-nous votre parcours ?

Je m’appelle Grossthor Brenda, j’ai 25 ans, je suis mariée depuis peu et maman de 2 enfants (1 fille de 5ans et un fils de 2 ans).

Mon parcours professionnel a été semé d’embûches pour pouvoir arriver là où j’en suis à l’heure actuelle.

Cela a commencé au collège, lors des vœux. Je savais déjà que je voulais travailler dans la pâtisserie et c’est pourquoi j’avais choisi un CAP pâtisserie en alternance. Malheureusement, les places étaient très prisées et je n’ai pas trouvé de patron pour ma rentrée au lycée. Je me suis donc rabattu sur un BAC PRO dans la vente que j’ai obtenu. J’ai travaillé par ci par là, en magasin mais j’avais ce sentiment de ne pas être à ma place. Ma fille est née en 2016, je suis donc restée un certain temps à la maison pour m’occuper d’elle. A l’approche de ses 1 an, ça a été le déclic !

J’avais tellement envie que son 1er anniversaire soit parfait et d’en faire un beau souvenir que je me suis dis que j’allais lui réaliser un beau et bon gâteau et à partir de là, mon projet à vu le jour : Faire du cake design

En réalité je me suis rendue compte que ce n’était pas la pâtisserie classique qui me plaisait mais le cake design. En premier lieu, j’aurais voulu ouvrir un salon de thé qui propose des spécialités américaines ainsi que des gâteaux de cake design. 

Quelles sont les difficultés et les réussites que vous avez rencontrées ?

Après quelques recherches, j’ai su qu’il fallait impérativement que je passe le CAP pâtisserie pour pouvoir ouvrir mon entreprise.

J’ai donc entrepris une reconversion en faisant un CAP pâtisserie par correspondance. Je me suis entraînée, j’ai pâtissé, étudié jusqu’à pouvoir passer le CAP en candidat libre. J’ai obtenu ce diplôme mais le manque de budget m’a stoppé pour pouvoir ouvrir mon entreprise.

J’ai décidé qu’en attendant d’avoir le budget nécessaire, je n’allais pas rester les bras croisés. J’ai commencé à imaginer le logo, j’ai fait des essais etc pour déjà avoir une base à proposer à mes futurs clients.

Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Au bout de 3 ans à attendre que mon projet puisse se concrétiser, j’ai dû revoir mon projet « à la baisse » après des études budgétaires. Cela fut un coup dur… Mais je n’ai pas abandonné ce projet pour lequel je me suis donnée tant de mal et j’ai rebondi. Je me suis renseignée auprès de plusieurs organismes dont la Mission Locale.

J’ai donc décidé que pour commencer j’allais ouvrir un laboratoire, qui sera aménagé dans la cave de ma maison et où je pourrai réaliser des gâteaux de cake design.

Comment la Mission locale vous a accompagnée ?

Je me suis donc renseignée auprès de plusieurs organismes dont la Mission Locale, car pour ouvrir une entreprise alimentaire à domicile, il y a quelques formalités à respecter. J’ai donc pris contacte avec la Mission Locale qui m’a aidé en essayant de répondre au mieux à mes questions (s’ils n’avaient pas la réponse, ils allaient se renseigner afin de m’orienter au mieux). Ils m’ont également aidé en me donnant quelques contacts (que ce soit pour des aides financières, juridiques ou autre) et ce que je trouve génial, c’est le suivi ! Des conseillères au top, qui demandent de nos nouvelles, comment le projet avance etc… 

Et aujourd’hui quelle est votre situation? Comment ça se passe pour vous?

Aujourd’hui, mon entreprise est ouverte depuis un peu plus d’un an; je suis épanouie dans mon travail et c’est ce qui me donne cette volonté de continuer à faire plus !

J’ai de plus en plus de commandes, des clients réguliers qui aiment mon travail, des projets plein la tête pour faire vivre mon entreprise. Avant d’ouvrir mon entreprise, j’ai contacté plusieurs cake designer et tous m’ont dit : c’est un métier difficile, les gens ne savent pas la valeur d’un tel gâteau et les premières années (le temps de se faire un nom) vont être difficiles. Cette phrase est réelle car j’ai eu des hauts mais aussi un bon nombre de bas et je sais qu’il y en aura encore et même si les premières années sont difficiles (surtout en ces temps) je vais continuer sur ma lancée !

Quel message pouvez-vous transmettre aux jeunes?

Si j’avais un message à communiquer aux jeunes, ce serait une phrase que l’on voit assez souvent :

« Fais de ta vie un rêve, et de tes rêves une réalité »
Rêver c’est bien, mais se bouger, se motiver pour que notre rêve devienne réalité c’est mieux ! Et quand on arrive à atteindre ses objectifs, ses rêves etc… On en ressort plus fier.

Le CEJ, bientôt en Mission Locale !

Le Contrat d'Engagement Jeune, qu'est-ce que c'est ?

A partir du 1er mars, un parcours entièrement personnalisé qui peut durer de 6 à 12 mois en fonction du profil du jeune pour l’aider à définir son projet professionnel et à trouver un emploi.

En bref, le Contrat d’Engagement Jeune s’appuie sur les réussites de la Garantie Jeunes ! Quand les jeunes rentrent en Contrat d’Engagement Jeune, ils bénéficient de :

👉Un accompagnement avec un conseiller dédié qui suit chaque jeune tout au long de son parcours.

👉Un programme composé de différents types d’activités à raison de 15 à 20 heures par semaine.

👉Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois si les jeunes en ont besoin pour pouvoir suivre leur programme dans de bonnes conditions.

Restez connectés, dès le 1er Mars on vous en dira plus !

Portrait 15 #Onveutduvrai

Parce qu’une vie professionnelle n’est jamais un long fleuve tranquille, parce que nous évoluons et nous saisissons les opportunités.

Et parce que, surtout, il ne faut jamais perdre de vue son objectif, nous vous proposons de découvrir à travers plusieurs articles #Onveutduvrai, le parcours de quelques salariés de la Mission Locale.

Tout au long de votre lecture, vous retrouverez l’authenticité des témoignages de notre équipe. Vous prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves avec de la volonté et de la persévérance quoi qu’il arrive fait partie de nos missions d’accompagnement.

Aujourd’hui c’est Jennifer, chargée d’accueil à la Mission Locale Alsace du Nord, fraîchement arrivée en janvier qui nous partage son parcours.

Si ma vie était le titre d’un film ce serait certainement « Pas si simple ».

Je pense avoir eu un parcours de vie plutôt chaotique mais je me suis relevée plus forte à chaque fois.

Je suis titulaire d’un diplôme de secrétariat que j’ai obtenu par alternance en travaillant à la Fondation de l’œuvre Notre-Dame, un des nombreux services de la Communauté Urbaine de Strasbourg.

Je me suis ensuite réorientée vers le métier d’assistante dentaire qualifiée en obtenant le diplôme d’état en travaillant dans un cabinet dentaire à Pfaffenhoffen pendant 5 ans.

Il y a environ 4 ans, je mettais ma vie professionnelle en « stand-by » pour consacrer mon temps et mon énergie à ma famille, à mes enfants.

La vie a fait qu’il y a 2 ans je me suis séparée du papa de mes enfants et de ce fait, du jour au lendemain, je me suis retrouvée seule avec mes 2 enfants sans aucun revenus

Mon passé d’ancienne gymnaste de haut niveau m’a appris que dans les moments difficiles il ne faut pas baisser les bras mais au contraire se battre davantage et se donner des objectifs à atteindre.

Hors de question pour moi de sombrer. Ma situation actuelle ne me permettait pas de retravailler mais j’ai utilisé ce temps pour me reconstruire, prendre mes marques et profiter de mes enfants.

Depuis septembre 2020 je collectionnais les refus à mes candidatures ou le peu d’offres que je recevais ne me permettait pas de concilier ma vie de famille avec ma vie professionnelle.

Je voulais également trouver un travail qui aurait du sens pour moi, un travail dans lequel je pourrais éventuellement évoluer et me sentir utile.

Puis un jour la Mission Locale me contacte pour un entretien…

Ce travail je le voulais. Il me correspondait ! J’ai tout mis en œuvre pour faire bonne impression et me démarquer et aujourd’hui je fais partie de la « grande famille » de la Mission Locale et j’en suis très fière.

Aujourd’hui c’est une nouvelle vie qui commence pour moi.

Et pourquoi ne pas intituler ce nouveau film « La vie est belle » ?

La vie ce n’est pas d’attendre que les nuages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie – Sénèque

La Mission Locale propose à chacun d’entre vous un conseiller référent qui vous conseille et vous accompagne dans vos démarches de recherche d’emploi

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